C'est le souhait du cercle des universitaires et intellectuels du MFDC."(...)Nous restons sensibles aux démarches de la plate-forme des femmes pour la paix en Casamance. Pour cela, nous voudrions les confier la mission de facilitatrices entre le gouvernement du Sénégal et le MFDC, afin que l'on puisse s'accorder sur le choix des Nations Unies comme organe devant mener les négociations. Car, nous restons convaincus qu'une paix durable en Casamance devra être juste et impartiale. Car les femmes ont joué un rôle majeur pour ramener la paix Bosnie-Herzégovine".
A travers un comuniqué, le cercle rappelle que "ce sont les femmes Bosniaques qui ont facilité les accords de DAYTON durant la guerre en Yougoslavie. Pour cela, nous attendons de la Plate-forme des femmes pour la paix en Casamance, une démarche juste et apolitique".
Le cercle qui se doute du travail de certaines ONG en Casamance pense que "dès qu'une ONG se met à vouloir réconcilier des groupes de combattants entre eux en temps de guerre, cela devrait paraître suspect. Surtout, si l'ennemi ne ménage aucun effort pour diviser ces mêmes groupes armés".
Sur le mandat d'arrêt contre Salif SADIO,"la levée du mandat d'arrêt international à l'égard du chef de guerre SALIF SADIO ne signifie pas l'instauration de la paix à la sauce sénégalaise en Casamance. L'indépendance de la Casamance est un droit naturel, donc inéluctable. S'il doit avoir des négociations, elles devront se baser sur le processus de l'indépendance de la Casamance".